Petit contre-dictionnaire Heidegger : DASEIN = ARYEN (2) [Dasein nomme dès Etre et Temps l’acteur de l’extermination des juifs].

DASEIN =ARYEN. Analyse du § 11 de « La métaphysique de l’idéalisme allemand (Schelling) » et intitulé « Kierkegaard, la « philosophie de l’existence » et Etre et Temps (1927) ».

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C’est en 1941, en pleine ascension du III° Reich, que Heidegger complète son traité de 1936 sur Schelling en rédigeant La métaphysique de l’idéalisme allemand (Schelling). « Ce n’est pas le moindre prix de ce cours, remarque la quatrième de couverture de l’édition Gallimard, que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 [Sein und Zeit] relèverait d’une « philosophie de l’existence » ou de l’ « existentialisme ».
L’édition, conçue par l’ « académie française heideggérienne », passe cependant tout à fait à côté de la signification réelle des mises au point de Heidegger. Heidegger ne fait pas que circonscrire le territoire philosophique de ses concepts. Il rejette au reste le dispositif en l’état de la « philosophie occidentale ». Il tient surtout à faire savoir de quelle manière Sein und Zeit expose des « idées » qui non seulement reprennent les motifs du nazisme hitlérien – en 1941 le grand penseur porte encore des moustaches explicitement adolphiques – mais les radicalisent en même temps qu’ils les légitiment dans la perspective d’une université purement allemande et convertie à l’hitlérisme. A la fois la terminologie heideggérienne capte l’idéologique, le transpose, le code et s’efforce de lui conférer la touche d’un authentique « savoir allemand ».

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M’interrogeant sur le pourquoi de « Dasein » il m’était apparu il y a quelques temps que, contre toute attente, Dasein était le mot heideggérien pour dire « aryen ». Le paragraphe 11 est en ce sens une mine pour déterminer plus précisément l’économie de l’équivalence aryen = Dasein.

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Il ne s’agit évidemment pas d’un banal exercice de codage. Heidegger fait subir à la notion idéologique  d’aryanité une mutation qui, dans un espace de pensée mis par Heidegger à la marge de la tradition philosophique, lui confère la dignité souveraine d’une sorte d’envoi destinal de l’être.

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En empruntant le mot « aryen » à l’anthropologie et à l’ethnologie de certains peuples orientaux les nazis ont cherché à nommer une souche dont les germains seraient biologiquement issus, souche qui leur offrirait en héritage une supériorité légitimant leur aspiration à la Domination totale. Heidegger reprend la trame du mythe tout en complétant une assise biologique insuffisante à ses yeux. Nous l’avons vu à propos de la « voix du sang ». Le sang ne suffit pas à « racialiser » l’allemand. Il faut que le sang ait une voix ; donne de la voix. C’est l’œuvre de la Stimmung, de la disposition affective elle-même portée par le souci.

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Le Dasein est ainsi le concept de l’aryen sinon accompli du moins s’accomplissant.
Nous allons procéder ici par l’analyse de quelques fragments du § 11.

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Fragment 1 – « C’est seulement dans le domaine réservé à l’homme que ce qui reçoit le nom de « Dasein » montre son essence – même si cela n’est pas attesté en toute humanité et peut-être encore en aucune ». (Heidegger, La métaphysique de l’idéalisme allemand (Schelling), Gallimard 2015, page 53, traduction Pascal David).
(Nur im Bereich des Menschseins, wenngleich nicht bei jedem Menschentum und vielleicht überhaupt noch bei keinem, zeigt das jetzt mit « Dasein » Genannte sein Wesen – GA 49 page 36).

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Heidegger récuse tout d’abord l’utilisation du terme « Dasein » dans des expressions comme « Dasein animal », « Dasein végétal », « Dasein divin ». Le mot, sans relief, veut alors tout simplement dire « réalité effective » ou « vie ». Mais cela constitue, pour Heidegger, un grave contresens. C’est ne rien avoir compris à Etre et Temps. Par ailleurs, et cela est d’une importance cruciale pour le sujet de cette note, si Dasein ne concerne que l’humain c’est un autre contresens que d’envisager une expression telle que Dasein humain aussi bien dans une perspective anthropologique que dans celle d’une philosophie de l’existence. Dasein ne veut pas dire quelque chose comme « condition humaine ». S’il n’y a de Dasein que d’humain tout humain n’est pas Dasein. C’est le sens du fragment 1. Heidegger réserve tout d’abord le Dasein à une partie de l’humanité. Puis il affirme que Dasein « n’est peut-être encore [attesté] en aucune » (humanité).

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Dasein, en ce sens, c’est l’aryen sur la voie, par son fait, de la régénérescence et de l’accomplissement. C’est en 1941 que commença par ailleurs l’extermination des juifs, extermination que Heidegger avait « recommandée » dès 1935 dans Sein und Wharheit. En ce sens, terrifiant, Dasein nommerait dès Etre et Temps l’acteur de l’extermination des juifs. L’humanité s’accomplit comme Dasein à cette condition. L’allemand sera l’acteur souverain, historial, de ce « génocide ontologique ».

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Pour le moins le fragment 1 permet de comprendre que, pour Heidegger, Dasein ne désigne pas la réalité effective, qu’elle soit attribuée à tout vivant ou seulement aux humains. Le Dasein n’est pas anthropologiquement « Dasein humain ». Le terme désigne l’humanité « aryenne » s’accomplissant selon des « guises » telles que Heidegger les formule. Avançons donc dans la connaissance de l’ « aryennologie » façon Heidegger.

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Fragment 2 (a,b,c,d) – C’est à une humanité à venir qu’il est réservé d’être remise au Da-sein. (a)

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Ce qui se trouve nommé ici « Da-sein » est demeuré insusceptible d’être éprouvé au cours de l’histoire occidentale, parce que l’humanité occidentale s’en est tenue depuis longtemps à une conception et à une interprétation d’elle-même comme de l’étant en son entier au sens de cette vérité que nous désignons pour faire vite par le nom de « métaphysique ». (b)

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Le vocable « Da-sein » est dès lors, y compris en l’acception dans laquelle il est pensé dans Etre et temps, proprement intraduisible. L’acception usuelle de Dasein = réalité effective = séjour dans la présence, se laisse traduire par présence ou « réalité » (cf. par exemple la traduction française de « Dasein », dans Etre et temps, par « réalité humaine » ; elle brouille tout à tous égards.) – En vérité, même le mot fondamental qu’est chez Platon l’ idéa n’a jamais pu se traduire. Toute traduction opère une refonte et, dès lors qu’elle se crispe, fait fausse route. (c)

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Vu que le Da-sein n’est pas une qualité ni un accessoire de « l’ » homme tel qu’il peut bien se présenter – seul l’être humain à venir, en mettant les choses au mieux, étant susceptible de trouver dans le Da-sein un fondement de son être – la locution de « Dasein humain » telle qu’elle figure dans Etre et temps ne va pas sans prêter à confusion. Le terme « Dasein » doit être employé tout court, parce que ce qu’il nomme jamais ne recouvre l’être-homme, étant de « plus haute » lignée que l’homme, à supposer qu’on puisse parler en l’occurrence de « plus haut » et de « plus bas ». Et néanmoins seul l’homme, l’homme attesté par l’histoire non moins que l’homme à venir, entretient foncièrement une relation nécessaire avec le Da-sein (cf. « De l’essence du fondement » : le Dasein en l’homme). (d) (Idem pages 79-80).

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(a) En plein hitlérisme triomphant la première phrase est particulièrement claire. La « Daseinanalyse » d’Etre et temps n’est pas la description onto-phénoménologique d’une réalité effective humaine mais l’utopie d’un homme à venir tel qu’en fraiera le chemin le national-socialisme alors en ascension. Précisément, en 1941, nous sommes en plein « nouveau commencement », en plein « déferlement de l’essence » (Cf. les Beiträge).

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(b) C’est sous couvert d’une rupture avec la tradition qualifiée de métaphysique de la philosophie occidentale que Heidegger fait de « Dasein » une notion opaque, opaque au regard de cette tradition. En fait, par « métaphysique », Heidegger entend surtout des notions comme celles d’ »égalité », de « démocratie », d’ »interdit de meurtre », de « droits de l’homme », de « subjectivité », d’ » égoïté », de « créationnisme » etc. Même si la tradition occidentale comportait une dimension antijudaïque, elle avait tant bien que mal maintenue la violence dans les limites posées par le « judéo-christianisme » lui-même. Il n’était pas acquis qu’elle puisse comme telle, sans rupture, promouvoir une politique d’extermination des juifs. Le Dasein- le « Daseinaryen » – a au contraire pour vocation d’en finir avec l’obstacle que le judaïsme, et le judéo-christianisme, placent sur la voie de la Domination notamment en promouvant l’attention affairée à l’étant au détriment de la question de l’être.

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(c) L’argument de l’intraduisibilité de Dasein, que Heidegger n’hésite pas à comparer à l’idéa de Platon, sert surtout ici à remettre de l’ordre dans la sémantique. Peu de lecteurs et de traducteurs ont vu, ou ont voulu voir, que Dasein valait pour « aryen » (quoique appartenant à une version beaucoup plus sophistiquée, car « théorisée », de l’idéologie nazie standard). Au fond la traduction la moins infidèle serait précisément « aryen ». Mais on rate alors ce que Heidegger apporte de densité sémantique relativement au discours idéologique standard. Mais, pour nous, « Dasein » appartient à une terminologie nazie savante, plus précisément, à la terminologie d’un nazisme théorique d’expression philosophique (mais qui se démarque de la « philosophie » traditionnelle réputée métaphysique). Pour mémoire nous pourrions écrire Dasein de cette manière : « Daseinaryen ».

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(d) Ce paragraphe met fin à toute ambiguïté : ce que nomme Dasein « jamais ne recouvre l’être-homme ». Ce n’est en rien un « accessoire de « l »’homme ». Nous pourrions croire qu’il s’agit d’une version allégorique du surhomme nietzschéen. Mais, précisément, « … Seul l’homme, l’homme attesté par l’histoire non moins que l’homme à venir, entretient foncièrement une relation nécessaire avec le Da-sein ». Il s’agit bien de « l’homme attesté par l’histoire ». Ce n’est pas l’homme générique et l’histoire dont il est question ici est l’histoire « historiale » et non l’histoire générale de la simple succession des événements. L’attestation par l’histoire est à comprendre en un sens fort. Les juifs, par exemple, sont incapables d’histoire pour Heidegger. Nous revenons ainsi à l’ »aryen » en tant qu’il a vocation à être attesté par l’histoire. Il a une destinée historiale. Au reste Heidegger souligne dans le § 11 combien les développements de la deuxième partie d’Etre et temps, d’abord non publiée, et consacrés à la temporalité et à l’historialité comptent à ses yeux. On remarquera ainsi que la seule publication de la première partie  rendait la vie plus facile à une réception qui se voulait innocente de Heidegger. C’est en acceptant l’improbable équivalence Dasein = aryen que l’ensemble d’Etre et temps prend sens.

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Il nous faut maintenant en savoir plus sur ce « Daseinaryen » comme tel. Qu’est-ce qui « motive », qui « légitime » qu’il doive devenir historialement l’acteur de l’anéantissement total de « l’ennemi intérieur enté sur les racines du peuple » ?

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Fragments 3 – (…) Ce qui dans Etre et temps se trouve nommé par l’expression reçue d’ « existence » est bien rapporté à l’être-soi-même, mais cet être-soi-même n’est plus compris comme subjectivité ; l’être-homme à titre de Dasein y est bien plutôt conçu en prenant en vue, de manière jusqu’alors inédite, l’ entente de l’être. (Idem page 62)

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« L’entente de l’être est elle-même une détermination d’être du Dasein » rappelle un peu plus haut Heidegger en citant Etre et temps. Mais alors Dasein serait-il tout simplement « penseur » voir quelque peu « philosophe-ontologue » ? Non car « être » renvoie à toute la série des implicites du mot : question du sens de l’être (tandis que les juifs sont voués à l’étant); jouissance de la seule langue de l’être vivante (après le grec) en l’espèce de l’allemand ; patrie de sol et de sang en l’espèce de Germania; Domination et souveraineté absolue. Si on admet par hypothèse que tout homme, sur terre, a peu ou prou une « entente de l’être » seul le Daseinaryen enraciné dispose de l’allemand en tant que langue vivante de l’être. L’hypothèse est au reste injustifiée puisque, pour Heidegger, les juifs sont ceux-là même qui, n’entendant rien à l’être, se vouent à la raison calculante quant à l’étant.

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Fragment 4 – La méditation consacrée au Dasein tel qu’il se signale par l’entente de l’être n’en est pas menée pour autant hors de toute dimension historiale. L’une et l’autre sont solidaires. La prétendue quête d’une « nouvelle philosophie » à laquelle se livrerait Etre et temps est en vérité autochtone dans ce qui fut, pour la philosophie, son plus auguste commencement. (Idem page 62).

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Ce passage est significatif en ce qu’il promeut, dans le contexte nazi de 1941, la deuxième partie d’Etre et temps. Elle est à même de dissiper les malentendus notamment à propos de Dasein à savoir qu’il ne signifierait naturellement pas « aryen » mais quelque chose comme «réalité humaine » ou « existence ». Or, précisément, l’historialité dit en quoi le Daseinaryen aura la mission insigne de libérer le peuple allemand de l’ « enjuivement » et, par-là, de libérer l’occident en sa totalité en lui assurant les conditions « spirituelles » de l’exercice de sa suprématie raciale. Le « judéo-christianisme » est en effet perçu comme un obstacle au regard d’une « biopolitique » résolue à affirmer, y compris par l’extermination, la suprématie « blanche ». Le Daseinaryen est à la pointe de cette de « révolution raciale ». Il est Pur et, pour sa pureté, libéré de l’interdit de meurtre. Heidegger l’a signifié clairement en 1935 dans Sein und Wharheit.

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Fragment 5 – « Souci » signifie toujours dans Etre et temps : garde et sauvegarde de la vérité de l’être, et ne signifie jamais : préoccupation relative à de l’étant. Ce qui vaut pour le « souci » vaut également pour d’autres vocables auxquels l’ « Analytique du Dasein » a fait un sort. (Idem page 72).

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Cette phrase est invraisemblable ! Heidegger y fait la promotion de la signification nazie d’Etre et temps ! La différence ontologique fait précisément la différence entre le souci de l’étant, qui est en réalité surtout le fait des juifs – ils ne cessent de calculer et de s’affairer à propos de l’étant – et le souci de la vérité de l’être et selon laquelle, notamment, les allemands parlant la seule langue vivante de l’être ils ont toute légitimité à se penser comme constituant la seule humanité authentique. Le vécu antisémite lui-même, comme variété de la Stimmung, relève du souci au sens établi par Etre et temps ! Auschwitz comme mise en œuvre de la vérité de l’être et cela du fait d’un Daseinaryen ayant su déplacer son souci de l’étant vers l’être et sa vérité ! Heidegger, dans ces passages, « vend » à ses amis hitlériens une entente nazie d’Etre et temps, entente qui a pu être perturbée et parasitée par des contresens issus d’une lecture humaniste traditionnelle. La pensée d’Etre et temps n’est pas un existentialisme. Elle n’est pas un humanisme. Elle est un nazisme.

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Fragment 6 – L’adverbe « là » (« Da ») dans « Da-sein » vise précisément cette éclaircie qui s’ouvre pour l’être. L’essence du Da-sein, c’est d’être transitivement ce « là », d’être le « y ». L’homme assume d’être le là dans la mesure où il existe (cf. Etre et temps, [ § 28], p. 133). Le terme Da-sein est assurément employé ici tout autrement qu’en son acception usuelle. (Idem page 78).

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Nous commençons à savoir de quoi il retourne au juste. C’est dans un contexte nazi, et en tant que nazi, que Heidegger dit entrevoir la possibilité d’échapper à la métaphysique de l’étant, qui est essentiellement une « affaire » juive. Le Daseinaryen est le « là » par lequel une éclaircie peut avoir lieu pour l’être. « L’essence du Da-sein, c’est d’être transitivement ce « là »… ». Bien entendu le « là » n’est pas un simple emplacement même métaphorique. La transitivité est cette dynamique historiale en vertu de laquelle, par exemple par la guerre et l’extermination, une éclaircie a lieu pour l’être, pour la Domination du peuple parlant la seule langue vivante de l’être et seul capable d’ouvrir vraiment un monde. « Dasein » ne veut surtout pas dire « être là ». Nous pourrions alors parler, mais à tort, de l’être-là de cette pierre. « Dasein » est « être-le-là » au sens transitif, au sens où le « Daseinaryen » assume sa mission historiale.

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Fragment 7 – La différence entre l’acceptation reçue de ce terme et celle que donne Etre et temps pourrait être étayée d’une certaine façon par la différence d’accentuation. Ce qui est visé n’est pas « Da-sein », avec accent tonique sur la première syllabe, au sens où une chose ou bien l’homme fait acte de présence ici ou « là », mais bien « Da-sein », avec accent tonique cette fois sur la seconde syllabe, à savoir l’ouverture de l’éclaircie qui permet à l’être de se déployer et, tout bonnement, d’être. L’adverbe « là » n’est pas l’indication d’un lieu, ni en particulier ni en général, mais le « là » nomme l’éclaircie au sein de laquelle seulement peuvent se mettre en place des relations spatio-temporelles et s’installer espace et temps au sens habituel. (Idem page  78).

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Là est l’éclaircie, en vertu de la transitivité du « Daseinaryen », selon laquelle l’être peut se déployer. Ce n’est ni un lieu en particulier, ni un lieu en général mais une topique d’ouverture et de déploiement de l’être. Cette topique peut être poème, œuvre d’art, texte pensant mais aussi et surtout exercice de la Domination en tant qu’elle fait un sort à la métaphysique de l’étant. Le Dasein est au monde en un sens fort tandis que les juifs sont « weltlos », sans monde. Les relations spatio-temporelles qu’ils croient connaître sont entièrement soumises à la raison calculante et affairée. Seul le « Daseinaryen », dans sa pureté, et ainsi protégé de la métaphysique de l’étant (enjuivement) est à même d’engager de véritables relations spatio-temporelles dans son rapport au monde.

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Il est pour le moins affligeant de devoir ainsi mettre au compte du « là » comme ouverture pour le déploiement de l’être ces lieux – ils sont réglés par le Da-sein en tant que topique – où ont été perpétrés parmi les plus grands crimes de l’histoire et dont le nom d’Auschwitz est le symbole.

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(Le fragment 1 étant dans la continuité du fragment 7 ont peut alors, au moins partiellement, reprendre la lecture de cette note à son début).

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