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Ce sont parfois des familles avec des nourrissons qui sont tenues à distance par des grenades lacrymogènes ou assourdissantes, des matraques et des barbelés.
Elles sont ainsi, avec des milliers d’autres personnes fuyant la barbarie ou la dictature, à être captives d’une sorte de camp de concentration frontalier.
C’est absolument indigne de l’Europe et du projet humaniste dont elle se targue d’être la porteuse.
Il est urgent que l’Europe s’affranchisse des chantages d’extrême-droites qui pèsent sur ses décisions et cherchent à la compromettre à nouveau dans la barbarie.
L’Europe a tout à gagner, pour le rayonnement de ses valeurs, à assumer son devoir d’accueil envers des populations que la brutalité de certains régimes jettent sur les routes, de terre et de mer, ainsi que dans les mains de profiteurs sans scrupule.
Gai est le chemin des écoliers qu’empruntent ces fillettes syriennes!
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