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Il y a, ce n’est pas étonnant, une controverse à propos du fait de savoir si Heidegger faisait ou non, au cours du IIIe Reich, le salut hitlérien – « Heil Hitler ! » – au début et à la fin de ses cours. Des témoins l’affirment d’autres, au contraire, rapportent que Heidegger se distinguait par l’abstinence. Dans le second cas on pourrait s’étonner que, malgré ces injures de lèse-Hitler, il n’ait pas été vraiment inquiété par la Gestapo.
Il ne serait évidemment pas secondaire d’apprendre comment Heidegger s’incarnait dans son rôle de philosophe rallié à l’hitlérisme.(Voici ce qu’en dit Roger Pol-Droit dans 20 philosophes qui ont fait le 20eme siècle : « Une petite troupe de disciples s’acharne à faire croire qu’on calomnie leur maître en rappelant sa ferveur pour la croix gammée. Le résultat est étrange, car il nous faut interpréter chaque geste différemment. Quand Heidegger fait le salut nazi, magnifie le Führer, utilise les termes du vocabulaire racial hitlérien, on doit soutenir qu’il veut dire « autre chose », s’inscrit dans un autre contexte. Ce qu’il fait et dit a toujours une autre portée que celle qu’on croit »).
Je soutiens cependant dans cet article que Heidegger a fréquemment ponctué ses textes de métaphores de saluts hitlériens.
Si, comme le petit contre-dictionnaire le pense, « vérité de l’être » nomme de manière biaise le principe fondamental de l’État nazi en tant qu’État assurant, notamment par l’extermination de masse, l’intégrité du peuple allemand, la formule vaut aisément pour un salut hitlérien !
Les références récurrentes, et circonstanciées, à l’être, à la vérité de l’être, à la question de l’être, sont autant de manières, pour Heidegger, de faire le salut hitlérien.
Installation au musée d’art contemporain de Francfort.
Hitler est l’être ! Heil !
Il y a toujours quelque chose de parménidien dans l’emploi heideggerien de « être ». Mais cet emploi est toujours aussi hitlérien. L’être est ; le non-être n’est pas. Cela s’entend comme l’indissociabilité de l’auto-affirmation du peuple allemand – l’être est – et de la destruction des juifs – le non-être n’est pas. Le non-être n’est pas, si on le comprend de manière transitive, signifie effectivement que les juifs, peuple du néant, se destinent eux-mêmes à l’extermination.
Tel est Heidegger !
De très nombreuses formulations heideggeriennes valent ainsi bien plus que des saluts de convention.
Heidegger a pensé son œuvre comme étant la vraie « constitution » du Reich national-socialiste.
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