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… Pour l’ouvrier, la séparation du capital, de la rente foncière et du travail est mortelle.
Karl Marx, Manuscrits de 1844, GF Flammarion 1996, page 55.
Dans le cas du capital les ouvriers travaillent en usine, dans des ateliers ou dans des manufactures. Dans celui de la rente foncière c’est en tant que travailleurs agricoles qu’ils mettent en valeur la terre possédée par le propriétaire.
Sauf à de rares exceptions les propriétaires fonciers ou les capitalistes ont toujours la liberté de se séparer d’une partie, voire de la totalité, des ouvriers qu’ils embauchent. Ils ont suffisamment de réserve en l’espèce du travail accumulé pour débaucher. Ils peuvent donc procéder à des licenciements sans que cela constitue une menace pour leur santé ou leur existence. Il n’en est pas de même pour l’ouvrier. La séparation d’avec le capital ou la rente foncière l’expose, surtout en l’absence de « plan social », au danger mortel de ne plus pourvoir à ses besoins vitaux. Les propriétaires sont ainsi en mesure d’exercer un véritable chantage à la mort sur les ouvriers. Ils ont des réserves que n’ont pas les ouvriers.
Dans le cas de l’esclavage la répression et la menace de mort étaient nécessaires pour que les enchaînés fassent en plus preuve de « bonne volonté ».
Le chantage à la mort exercé par le capitaliste ou le propriétaire foncier fait que c’est librement, de lui-même, que l’ouvrier vient se mettre une partie de la journée dans les fers.
Aujourd’hui certains le font non pas en tant que marchandises sur les routes maritimes de la traite mais en empruntant librement de dangereuses embarcations et dont les places sont payées parfois très chères. Ils ont donc la chance de pouvoir financer leur propre mise en péril. Les transporteurs vendent leurs places au lieu de les occuper par la violence des coups et des chaînes.
Telle est la caractéristique fondamentale de la condition (in)humaine de l’ouvrier.
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