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Ce que refuse d’admettre l’heideggérisme d’académie est que son Heidegger, qui est en réalité une construction – le texte recommandable étant découpé sur mesure dans un corpus à orientation fondamentalement nazie – est aussi l’Heidegger de façade dont a besoin l’Heidegger nazi pour assurer l’introduction du nazisme dans la philosophie.
Telle est la contradiction résultant de cet « arrangement » : plus on platonise Heidegger, en en faisant une essence arrachée à sa gangue politico-historique bourbeuse, plus on facilite en réalité ce que le nazi Heidegger n’a pas pu ne pas avoir eu comme projet : l’introduction du nazisme dans la philosophie.
En ce sens, et tant qu’on s’en tiendra majoritairement à la théorie des « caissons étanches » – la pensée heideggérienne n’a aucun rapport avec le nazisme – l’académisme oeuvre malgré lui à assurer au nazisme de culture un « développement durable ».
L’expression a cependant un autre sens, encore plus redoutable. Elle est en réalité le nom d’une hypothèse : tout ce qui relève de ce qu’on appelle avec joliesse la « critique heideggérienne du nazisme » ne serait en son fond que l’expression de la distance qu’aurait prise Heidegger avec la pente suicidaire du nazisme strictement hitlérien.
Cette idée m’est venue à la suite de la lecture de L’homme et la technique d’Oswald Spengler. Celui-ci terminait l’ouvrage, signé à Münich en 1931, par deux paragraphes où l’on peut lire ceci : « mieux vaut une vie brève, pleine d’action et d’éclat, plutôt qu’une existence prolongée, mais vide ».
C’est le scénario même de la « guerre totale » bombardement de Berlin et suicide bunkerien compris.
Au fond l’hitlérisme réel n’aurait été qu’une esquisse compromise par le romantisme spenglerien. Quant au nazisme heideggérien il aurait donc la prétention d’être quant à lui durable en tant que doctrine, pour reprendre les termes spengleriens, de la perpétuation de la domination blanche, cette domination ayant droit à s’exercer à l’aide de la biopolitique d’extermination.
Mon hypothèse est évidemment bien différente. Je donne, pour me séparer de lui, raison à Spengler. L’obstination à perpétuer une Domination par tous les moyens ne peut être que suicidaire et c’est à cette mécanique infernale qu’il s’agit d’échapper.
C’est le défi majeur de l’époque… « l’homme de couleur », quant à lui et pour reprendre l’expression à Spengler lui-même, pouvant à son tour devenir parfaitement heideggérien. En accusant par exemple le monde occidental d’avoir oublié le sens de l’Etre.
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Tout humain! un raciste fondamental…et ce n’est pas un langae PC ridicule qui changera le tribalisme actuel de nombreupeuples (développés comme moins développés)et l’esclavagisme actif de par le monde…
Le ra
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