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« Les Français sont partis plusieurs mois avant le déclenchement de ce génocide qui a suivi l’assassinat des présidents du Rwanda et du Burundi. A ce moment-là, on nous a suppliés de revenir en nous disant : Sauvez les casques bleus, ramenez les Français, les Belges, les étrangers qui se trouvent au Rwanda, ce que nous avons fait. (…) Nous avons sauvé des dizaines, des milliers de gens, de pauvres gens qui avaient déjà supporté beaucoup de souffrances. »
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L’objet de cette note n’est pas de participer à un anti-mittérandisme nécrophilique et encore moins à un anti-socialisme. Cela n’entre pas ici en jeu.
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Ce qui est en jeu est la dignité et l’honneur d’une politique française compromise, il est maintenant difficile d’en douter, dans le dernier grand génocide du XXeme siècle.
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Le texte cité est extrait du discours de François Mitterand prononcé à l’occasion du 14 juillet 1994. Il fait frémir.
La phrase abjecte, négationniste est bien celle-ci : « Les Français sont partis plusieurs mois avant le déclenchement de ce génocide qui a suivi l’assassinat des présidents du Rwanda et du Burundi ».
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Comment est-il possible d’accepter l’expression « de ce génocide » dés lors qu’il est dit avoir « suivi l’assassinat des présidents du Rwanda et du Burundi »?
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S’exprimant au nom d’un gouvernement « coexistentiel » – Baladur premier ministre – Mitterand efface avec cette phrase incroyable des années de renseignements au cours desquelles le gouvernement français était parfaitement tenu au courant des préparatifs du génocide.
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La France, en l’espèce de ce gouvernement droite-gauche, a choisi de bafouer l’Afrique et les africains au prétexte de contrer l’influence grandissante « anglo-saxonne » dans la région rwandaise.
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On lira l’analyse publiée par le Monde.fr en cliquant (pour les abonnés) sur : http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-930272,0.html
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Je pose Deux questions :
Qu’est-ce que « Le Monde » a publié, à l’époque, sur F. Miterrand et sur le Rwanda?
Que savaient les Journalistes-je-sais-tout-j’ai-raisonsurtout du Monde
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