Pour l'essentiel ce blog est consacré à l'étude critique des rapports étroits que le philosophe Martin Heidegger a entretenu avec le nazisme. Heidegger et Hitler "sont la même chose".
Pour l'essentiel ce blog est consacré à l'étude critique des rapports étroits que le philosophe Martin Heidegger a entretenu avec le nazisme. Heidegger et Hitler "sont la même chose".
triste d’en arriver à écrire de tels conneries…
A propos de conneries que pensez-vous des conneries de Heidegger :
“L’ennemi est celui-là, est tout un chacun qui fait planer une menace essentielle contre l’existence du peuple et de ses membres. L’ennemi n’est pas nécessairement l’ennemi extérieur, et l’ennemi extérieur n’est pas nécessairement le plus dangereux. (…) L’ennemi peut s’être enté sur la racine la plus intérieure de l’existence d’un peuple, et s’opposer à l’essence propre de celui-ci, agir contre lui. D’autant plus acéré, et dur, et difficile est alors le combat, car seule une partie infime de celui-ci consiste en frappe réciproque; il est souvent bien plus difficile et laborieux de repérer l’ennemi en tant que tel, de le conduire à se démasquer, de ne pas se faire d’illusions sur son compte, de se tenir prêt à l’attaque, de cultiver et d’accroître la disponibilité constante et d’initier l’attaque depuis le long terme, avec pour but l’extermination totale.”
in Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie, Emmanuel Faye, Albin Michel 2005, page 383.
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Bravo, bel exemple de « raisonnement » ad personam, venu de l’ exégèse absurde d’une phrase sortie de son contexte, dont la signification vous échappe manifestement. En quoi une phrase sublime sur le langage serait une apologie des camps de concentration (dont Auschwitz n’est qu’un parmis d’autre, je vous le signal au passage)? Cet « abri de l’être » mentionné est le langage, comme permettant d’exprimer la vérité de l’être. Or philosophes et poètes veillent sur le langage, le travaille, le modifie. Si pour vous c’est là une apologie du nazisme, c’est assez problématique…
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Tout le problème c’est que, chez les « nazis de tête », le politique est désigné obliquement par des métaphores empruntées à l’art et à la poésie. Hitler lui-même s’est présenté comme le grand architecte du Reich.
Il fait ici partie de ceux qui ont mis l’être à l’abri dans le langage. Hitler, celui qui avait de si « belles mains » (Heidegger).
C’est vous qui sortez Heidegger du contexte, ce contexte étant précisément caractérisé par tout un système de métaphores et d’euphémismes. Mais nous n’en sommes qu’au début d’une véritable lecture critique de Heidegger.
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il est assez désespérant de voir ce genre d’absurdités en guise de 2nd résultat sur Google lorsqu’on on tape » lettre sur l’humanisme » … le meilleur ennemi de la philosophie est bien ce que vous révélez à merveille : un trop plein de préjugés- dans votre cas , votre langage ne protège nullement en son sein l’Etre… mais le violente …
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Bonjour,
C’est Heidegger qui “violente” l’ontologie. En la transformant en système d’euphémisation du nazisme.
Dans les Cahiers noirs, par exemple, Heidegger caractérise les juifs comme étant ceux “qui n’osent pas l’être”.
Je vous laisser apprécier cependant le degré d’”absurdité” atteint par Heidegger lui-même.
En 1934, dans un séminaire sur Héraclite, il annonce “l’anéantissement total”, la “völligen Vernichtung”.
« L’ennemi est celui-là, est tout un chacun qui fait planer une menace essentielle contre l’existence du peuple et de ses membres. L’ennemi n’est pas nécessairement l’ennemi extérieur, et l’ennemi extérieur n’est pas nécessairement le plus dangereux. (…) L’ennemi peut s’être enté sur la racine la plus intérieure de l’existence d’un peuple, et s’opposer à l’essence propre de celui-ci, agir contre lui. D’autant plus acéré, et dur, et difficile est alors le combat, car seule une partie infime de celui-ci consiste en frappe réciproque; il est souvent bien plus difficile et laborieux de repérer l’ennemi en tant que tel, de le conduire à se démasquer, de ne pas se faire d’illusions sur son compte, de se tenir prêt à l’attaque, de cultiver et d’accroître la disponibilité constante et d’initier l’attaque depuis le long terme, avec pour but l’extermination totale. »
in Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie, Emmanuel Faye, Albin Michel 2005, page 276.(GA 36/37, 90-91).
Ceux qui “n’osent pas l’être”, “l’anéantissement total”… sont des réalités heideggériennes et non d’absurdes fantasmes.
Le PhiblogZophe
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