Il y eut Zénon et le Portique ; Epicure et le Jardin ; Platon et l’Académie, Aristote et le Lycée. Il y a Heidegger et Auschwitz. Où est l’erreur ? La « Hütte » de Todtnauberg n’est que la cabane qui cache l’horreur des chambres à gaz.

Ce qui est sans doute le plus terrifiant dans ce diptyque c’est que le portrait de Heidegger est une photographie d’après-guerre. Voilà tout Heidegger : il a dissimulé ses anciennes moustaches hitlériennes dans des moustaches plus amples et beaucoup moins connotées. Il n’a jamais cessé, même au-delà de la mort (avec l’entretien publié a titre posthume, et cela était prévu depuis des années, au Spiegel), à semer tout au long de sa vie et de son œuvre les petits cailloux de son identification à la vision du monde nazie et  cela dans sa conception la plus meurtrière.

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