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L’instauration de la définition moderne du politique passe… par l’exclusion, au XIX°siècle, de la rue comme lieu de pouvoir. La rue des origines est célébrée, celle de la manifestation est tolérée, mais la rue révoltée, porteuse d’une modification de l’ordre politique institué, est exclue du champ politique légitime. Celui-ci se trouve circonscrit à l’action de gouvernants tirant leur légitimité de l’élection du suffrage universel, qui leur permet de se dire représentatifs de la volonté populaire. La rue politiquement contestataire disparaît pour longtemps, après Juin et la Commune…
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Samuel Hayat
…il est à cet égard significatif que face à des revendications politiques organisées des responsables politiques français parlent de ne pas céder à la « pression de la rue », assimilant des manifestations à des émeutes. Il est dès lors peu surprenant que face à ce type de monarchisme il ne reste plus que l’expression de la violence inorganisée.
Jusqu’où ira la régression politique et la culture du mépris de nos « élites » ? et surtout où nous mène-t-elle ?
Pour le coup je me fais du « souci », mais l’angoisse ne dévoile rien …
M. Villepin va-t-il lui aussi finir par nous répondre par des poèmes de son cru ? « L’errance » où mène la mauvaise littérature a déjà été illustrée par des cas plus célèbres.
A vous,
Yvon Er.
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Waouh, petit coup de narcissisme : c’est la première fois que je me vois cité quelque part ! Pour répondre au commentaire, c’est vrai qu’il y a là un problème : la délégitimation de toute forme organisée de revendication de rupture par la rue, réduit l’espace de contestation audible. Reste une violence individuelle qui interdit toute convergence, et fait disparaitre la fin derrière le moyen utilisé.
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